La Journée du travail invisible

Publié le 3 avril 2012 à 0h00 - par

Organisée le 3 avril, la « Journée du travail invisible » veut promouvoir la reconnaissance de « l’apport essentiel de ce travail familial de CARE pour la société ».

La Journée du travail invisible

Le Mouvement mondial des mères international (MMMI) célèbre, ce mardi 3 avril, la douzième édition de la Journée du travail invisible. À l’initiative de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) canadienne, cette journée est devenue « nationale » au Canada, voici 2 ans, avec l’adoption d’une motion désignant le premier mardi d’avril « Journée du travail invisible », en reconnaissance de « l’apport essentiel de ce travail familial de CARE pour la société ».

Sous l’impulsion de la Fédération européenne des femmes actives en famille (FEFAF), la délégation Europe du MMMI entend, cette année, marquer « cette importante journée en disant MERCI aux parents et aux aidants, qui, sans relâche, éduquent et prodiguent des soins à leurs enfants et leurs proches malades, handicapés ou en perte d’autonomie ».

Le MMMI invite donc l’ensemble de la société à célébrer cette journée pour promouvoir ce travail « invisible », indispensable au maintien de la cohésion sociale. Cette Journée nationale du travail invisible est une initiative dont l’objet est de « sortir de l’ombre ce travail et de mener des actions pour en obtenir la reconnaissance sociale et économique ».

Le MMMI préconise ainsi plusieurs « solutions concrètes » : inclure le travail familial non rémunéré dans le calcul du PIB, pour mieux prendre en compte son importance ; inclure les interruptions de carrière à des fins familiales dans le calcul de la retraite ; continuer à œuvrer pour une meilleure conciliation des activités professionnelles et familiales des parents…


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