Nous sommes tous soumis à de nombreuses contraintes financières encadrées d’outils comme le CPOM, les évaluations et l’EPRD. Ces contraintes enferment nos projets dans des budgets sans marge et, parallèlement, les administrations nous demandent de maintenir une haute qualité. Ne pensez-vous pas que les autorités sont en train de crisper le secteur ?

Question

Accepted Answer

Le danger d’un dérapage de la dépense dans nos institutions a amené le législateur à encadrer les pratiques budgétaires. Les outils que vous avez cités font partie de l’attirail instrumental, tout comme la réforme Serafin-PH dans le secteur PH. Puisque les dépenses de l’État sont fortement contraintes, seule une réforme de fond pourrait réduire les effets ressentis. Ces dépenses sociales et médico-sociales sont issues de nouvelles segmentations de l’offre (dans les années 1990). Si ces dépenses étaient pertinentes, leurs impacts n’avaient pas été suffisamment réfléchis, ce qui a provoqué un fort dépassement. 
 Un tel constat doit engager tous les dirigeants sociaux et médico-sociaux à préciser leur regard sur la qualité rendue à la personne suivie ou accueillie, et la maîtrise budgétaire de leurs établissements et services. Les institutions sont dans l’obligation d’absorber à la fois les réalités économiques externes, et de restreindre leurs dépenses, tout en maintenant la meilleure qualité possible. Il ne s’agit pas de mettre en place un plan de redressement, mais de démontrer que vous participez à cette réforme sans la subir de plein fouet. 
 Dans ce cas, vous devez chercher à réduire vos dépenses, et maintenir vos objectifs à un niveau supportable.

Réduire les coûts de non-qualité par la maîtrise budgétaire

Contexte

Rechercher les dysfonctionnements pour réduire le niveau d’incertitude