Pour que l'action de formation ne devienne pas une fin en soi mais reste un moyen pour atteindre un objectif (cf. Élaborer le parcours d'insertion), voici des exemples de questions à se poser en amont :
- pourquoi engager une formation durant le parcours d’insertion (et pas au moment de l’intégration dans l’emploi, par exemple) ?
- quels sont les bénéfices attendus à cette étape du parcours ?
- quel type d'action de formation sera le plus pertinent au regard du parcours : un stage qualifiant, une formation en complément d'un contrat aidé ?
Avant d’envisager le choix d’une action de formation, il est important de définir avec la personne accompagnée son besoin (cf. Clarifier la demande du public).
Voici une liste (non exhaustive) de besoins susceptibles de justifier une entrée en formation :
- se remettre à niveau ;
- acquérir une compétence essentielle pour son métier ;
- valider ses compétences ;
- reprendre confiance en soi ;
- sortir de chez soi et rencontrer du monde...
Selon l’objectif et le besoin de formation (apprendre un métier en alternance, par exemple), il est plus pertinent que l'action de formation s'effectue dans le cadre d'un contrat de travail. Dans ce cas, c'est l'entreprise, via son organisme paritaire collecteur agréé (OPCA), qui la prend en charge.
A noter
La
loi n° 2014-288 du 5 mars 2014
a étendu l’accès à la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) aux salariés des structures d’insertion par l’activité économique : CDD d’insertion et bénéficiaires du contrat unique d’insertion (CUI).