Chantier-métier enseignants du 2nd degré : clap de fin !

Publié le 21 février 2014 à 0h00 - par

La réunion conclusive du chantier-métier « missions des enseignants du 2nd degré » a eu lieu le 12 février 2014. Si elle a globalement recueilli l’assentiment des partenaires syndicaux, si le ministère qualifie lui-même cet accord d’ « historique », tout n’est pas réglé car le cœur du métier d’enseignant n’est pas modifié.

Mais au-delà de cette meilleure prise en compte de la réalité du métier d’enseignant aujourd’hui, qu’est-ce que la réforme Peillon va vraiment changer au quotidien pour les professeurs du 2nd degré ? Selon le SE-Unsa, c’est « une première étape dans la reconnaissance d’un métier qui doit retrouver toute son attractivité pour relever les défis d’avenir de notre École ».


Une mise en conformité

Exit les fameux décrets de 1950 et bonjour les nouveaux décrets de 2014, même si la mise en œuvre est fixée officiellement à la rentrée 2015. Il était temps de se mettre en conformité avec le 21e siècle tant les missions, les fonctions voire même l’organisation du service des enseignants a évolué depuis 64 ans maintenant.

Ce que cette réforme permet

  • La reconnaissance officielle, dans le statut des enseignants, et statutaire de toutes les missions des professeurs du secondaire. Si elles ne sont pas nouvelles dans les faits (concertation, préparation des cours, correction des travaux des élèves, suivi des élèves…), elles ne figuraient dans aucun décret jusqu’alors.
  • Une actualisation plus claire et plus juste règles de gestion plus en phase avec les situations professionnelles d’aujourd’hui. Le statu quo n’était plus possible en la matière.

Ce à quoi les enseignants ont échappé

  • Une définition annuelle des obligations de service.
  • L’inscription de leur cadre de travail dans les 1 607 h annuelles de la Fonction publique.
  • Le service reste contenu dans l’année scolaire (bornage des vacances).

Ce que cette réforme apporte de nouveau

  • Des droits supplémentaires comme la possibilité d’indemniser les missions de coordination dans toutes les disciplines.
  • Un allègement du service dans les établissements les plus difficiles.
  • La prise en compte de l’intervention en cycle terminal dans la voie professionnelle et en EPS.

Le processus n’est pas complètement clos car en ligne de mire se profilent les discussions sur les textes réglementaires qui vont découler des mesures annoncées. Reste à savoir si l’accueil favorable des principales organisations syndicales va se maintenir et notamment lors des votes dans les différentes instances paritaires nationales…

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