Contre-attaque syndicale face aux 16 000 suppressions de postes au budget 2011

Publié le 10 novembre 2010 à 1h00 - par

Le SE-Unsa organise la riposte face à la communication ministérielle qui se veut rassurante sur les 16 000 suppressions de postes au budget 2011. Luc Chatel affirme que la qualité du service public d’éducation n’en pâtit pas et que cela n’a aucune répercussion sur les élèves. Le syndicat veut démontrer le contraire.

Contre-attaque syndicale face aux 16 000 suppressions de postes au budget 2011

Pour le SE-Unsa, « la vision uniquement gestionnaire du service public ne prépare en rien la sortie de crise. Le SE-Unsa condamne cette logique qui hypothèque l’avenir de notre pays ». Le syndicat a d’ailleurs choisi d’attaquer sur le même terrain que le ministre de l’Éducation nationale, à savoir la communication publique.

Les enseignants des 1er et 2nd degrés sont invités par le SE-Unsa à témoigner des conséquences des suppressions de postes sur leur quotidien : classes surchargées, adultes en nombre insuffisant en vie scolaire, absence de dédoublement, cours non assurés… Il va ainsi tenter de recueillir, symboliquement, 16 000 témoignages contre 16 000 suppressions de postes.

À l’appui de cette action, plusieurs outils sont développés : une affiche et une vidéo grand public pour sensibiliser l’opinion sur le lien direct entre les suppressions d’emplois d’enseignants et la réussite des élèves. Le slogan, accompagné d’une photo d’enfant, est direct : « 80 000 profs en moins, c’est mon avenir qu’on efface. »

Pour en savoir plus :

Le questionnaire est disponible sur le site du SE-Unsa.