Dans son discours du 24 mars, le chef de l’État a évoqué, parmi ses priorités, la violence à l’école et l’absentéisme des élèves.
« Trop longtemps on a toléré que la violence pénètre à l’école,(…) que le mérite ne soit plus récompensé.[…] Trop longtemps nous avons supporté les atteintes à la laïcité,(…) l’irresponsabilité de certains parents qui ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants. Ce n’est plus supportable », a-t-il déclaré. Une nouvelle agression de professeur dans un établissement scolaire du Val-de-Marne survient le jour même où Nicolas Sarkozy reconnaît ne pas avoir jugulé la montée de la violence dans les établissements scolaires. Il préconise un accompagnement spécifique des jeunes « qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale » dans des établissements adaptés. Luc Chatel a, quant à lui, réaffirmé que les états généraux de la sécurité à l’école, qui vont avoir lieu les 7 et 8 avril, permettront de répondre à ces questions.
Nicolas Sarkozy a également évoqué la suppression des allocations familiales afin de lutter contre l’absentéisme scolaire et de responsabiliser les parents défaillants.
Pour en savoir plus :
Le discours du 24 mars 2010 du président de la République