Le Texas State Board of Education demande aux éditeurs de limiter la place faite à l’islam dans les manuels d’histoire, considérant qu’il existe actuellement dans ces derniers un parti pris « pro-islam et antichrétien ». La résolution précise que le conseil rejettera désormais toutes les nouvelles éditions de manuels qui consacreraient plus de pages à l’islam qu’au christianisme.
Cette décision est contestée. Ainsi, Kathy Miller, présidente du Réseau Liberté Texas, partisan de la liberté religieuse, affirme que les autorités tentent de « politiser l’éducation du public » et d’attiser la peur. Elle s’indigne que cette mesure intervienne au moment où « la rhétorique anti-musulmane dans le pays a atteint son paroxysme ».
« Il s’agit de l’opinion du conseil », a rétorqué David Anderson, représentant du Board of education, qui affirme qu’elle reflète celle de la population. Répondant à une interpellation de Mavis Knight, élu démocrate de Dallas, il a réaffirmé que certains livres « consacrent beaucoup plus de textes à des croyances et pratiques islamiques que chrétiennes ».
Gail Lowe, la présidente du conseil, a conclu en précisant que la résolution était destinée à envoyer un « message clair aux éditeurs sur ce qui ne devrait pas arriver dans le futur ».