Non Titulaires à l’Éducation nationale : quelles perspectives d’avenir ?

Publié le 7 octobre 2010 à 2h00 - par

C’est la question qui se pose après les annonces de cycles de discussions, au ministère de la Fonction publique. Si le gouvernement évoque de possibles négociations concernant les non titulaires, les syndicats restent en alerte.

Non Titulaires à l’Éducation nationale : quelles perspectives d’avenir ?

Ainsi l’Unsa-Éducation annonce ses intentions ; pour elle, il y a « urgence » à améliorer les droits, les conditions de travail et de rémunération des non titulaires. Au-delà de ces aspects corporatifs, la fédération demande l’élaboration d’un dispositif « ambitieux » de résorption de la précarité.

La Fonction publique est malheureusement bonne élève en la matière : les effectifs de non titulaires sont ainsi revenus à des niveaux jamais atteints, même avant le plan de résorption de la précarité de 2000, dit « plan Sapin ». Aucune perspective réelle de titularisation, donc. Seule hypothèse sérieuse, la possibilité de mise en place de CDI.

L’Unsa-Éducation rappelle son attachement au recrutement de fonctionnaires titulaires pour occuper les emplois publics. Le recours aux non titulaires doit ainsi rester « marginal pour parer aux urgences ou pour certains types d’emplois (non pérennes ou ayant vocation à être occupés par des étudiants par exemple) ».

Pour la fédération, l’accès à la titularisation ou à un emploi stable doit être une priorité. De même que le recrutement des personnels non titulaires pour les employeurs publics doit faire l’objet d’un encadrement strict.