Ainsi l’Unsa-Éducation annonce ses intentions ; pour elle, il y a « urgence » à améliorer les droits, les conditions de travail et de rémunération des non titulaires. Au-delà de ces aspects corporatifs, la fédération demande l’élaboration d’un dispositif « ambitieux » de résorption de la précarité.
La Fonction publique est malheureusement bonne élève en la matière : les effectifs de non titulaires sont ainsi revenus à des niveaux jamais atteints, même avant le plan de résorption de la précarité de 2000, dit « plan Sapin ». Aucune perspective réelle de titularisation, donc. Seule hypothèse sérieuse, la possibilité de mise en place de CDI.
L’Unsa-Éducation rappelle son attachement au recrutement de fonctionnaires titulaires pour occuper les emplois publics. Le recours aux non titulaires doit ainsi rester « marginal pour parer aux urgences ou pour certains types d’emplois (non pérennes ou ayant vocation à être occupés par des étudiants par exemple) ».
Pour la fédération, l’accès à la titularisation ou à un emploi stable doit être une priorité. De même que le recrutement des personnels non titulaires pour les employeurs publics doit faire l’objet d’un encadrement strict.