Arguant, dans l’exposé des motifs, de tout le bien-fondé de l’apprentissage, la proposition de loi cherche en fait à faire revenir le gouvernement sur une disposition qui avait été introduite par Luc Chatel mais annulée à l’arrivée de Vincent Peillon aux affaires. Il s’agit d’ouvrir à plus jeune (14 ans au lieu de 15) la possibilité d’envoyer les collégiens en dispositifs d’initiation aux métiers en alternance (DIMA). Or on sait à quel point l’orientation précoce nuit aux élèves.
Cela est confirmé par les résultats aux tests internationaux, par ailleurs. Comme le souligne Le Café pédagogique, « De PISA, la droite n’a rien appris. »