L’Unaf salue la fin de la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes

Publié le 7 novembre 2012 à 0h00 - par

L’Union nationale des associations familiales (Unaf) plaide pour une détection précoce et un meilleur accompagnement des familles.

L’Unaf salue la fin de la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes

Le Sénat a adopté, le 25 octobre, la proposition de loi destinée à supprimer la loi Ciotti sur l’absentéisme scolaire. Votée en 2010, cette loi autorisait la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire injustifié et répétitif d’un élève.

L’Assemblée nationale devrait prochainement confirmer l’abrogation de cette mesure. L’Union nationale des associations familiales (Unaf) a « toujours plaidé pour une détection précoce et un meilleur accompagnement des familles », mais s’est, en revanche, « toujours opposée à la suspension des allocations familiales ». L’Union salue, aujourd’hui, la fin de ce dispositif.

Pour le remplacer, la ministre chargée de la Réussite éducative, George Pau-Langevin, propose de créer « une structure où services sociaux et personnels de l’éducation puissent analyser ensemble ce qui ne va pas et ce qui peut être fait pour y répondre ». L’Unaf insiste pour que les parents soient associés à cette analyse. « L’action de l’établissement doit se faire avec les parents et non contre eux », martèle l’association. L’Unaf défend le principe d’une « coéducation, qui identifie les parents comme partenaires de l’école sur tous les sujets et, particulièrement, celui de l’absentéisme scolaire ».

Par ailleurs, il est essentiel d’agir dès les premiers signes, c’est-à-dire dès les premières absences non justifiées et non d’attendre que le défaut d’assiduité persiste pour intervenir, rappelle l’association. « Plus le problème d’absentéisme est pris tôt, plus les résultats sont probants », explique l’Unaf, en s’appuyant sur les résultats de son étude qualitative menée en 2010.