Structures de répit pour les malades d’Alzheimer : les conclusions du rapport de la CNSA

Publié le 3 juin 2010 à 0h00 - par

Le rapport de la CNSA sur les accueils de jour et les services d’hébergement temporaire pour les malades d’Alzheimer met en évidence les attentes des aidants et des professionnels, les freins et les facteurs de réussite identifiés par les institutions de contrôle et de tutelle, par les professionnels et par les usagers de ces dispositifs d’accueil temporaire.

Structures de répit pour les malades d'Alzheimer : les conclusions du rapport de la CNSA

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a publié, en avril dernier, les conclusions de son étude sur les « Accueils de jour et hébergements temporaires pour les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer : attentes, freins, et facteurs de réussite ». Ce rapport, qui exploite les résultats de l’enquête « Mauve » conduite par la Drees et la CNSA sur l’activité des accueils de jour et des hébergements temporaires en 2008, a été réalisé entre juillet 2009 et mars 2010 au sein de 18 établissements des trois catégories juridiques (établissement public, établissement privé associatif, établissement privé lucratif) par Géronto-Clef et piloté par la CNSA.

L’étude s’inscrit dans le cadre de la 1re mesure du plan Alzheimer 2008-2012 (« Développement et diversification des structures de répit »). Elle souligne les attentes des aidants et des professionnels, les freins et les facteurs de réussite identifiés par les DDASS et les conseils généraux ainsi que par les professionnels et les usagers de ces dispositifs d’accueil temporaire.

Après une présentation des structures de répit destinées aux malades d’Alzheimer et à leurs aidants, l’étude dresse le bilan du développement des structures proposées et formule des solutions adaptées pour mettre en œuvre des actions en vue du développement de ces dispositifs. Parmi les freins à explorer, la question des transports fait l’objet d’une interrogation spécifique et mobilise les services. Par ailleurs, à l’échelon départemental, les services d’accueil temporaire « apparaissent éclatés, dispersés, sans cohérence d’ensemble » bénéficiant d’une faible visibilité contrairement aux centres d’accueil de jour.

Le risque de confusion avec des dispositifs du champ sanitaire, l’absence de relations avec les partenaires du secteur du maintien à domicile constituent d’autres points noirs.

Parmi les préconisations formulées, on relève notamment de donner à l’accueil temporaire une mission de soutien de la vie à domicile, de le considérer comme un dispositif destiné tant aux malades d’Alzheimer qu’à leurs aidants, de développer l’information des professionnels et des usagers, d’intégrer l’aide aux transports dans le projet de l’accueil de jour. Enfin, le rapport de la CNSA recommande d’améliorer la territorialisation des hébergements temporaires pour répondre aux besoins des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et de leurs aidants.


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