Le président de la République a lancé, le 6 juillet à l’Élysée, la concertation préalable à la mise en œuvre du 4e plan autisme.
Objectif : déterminer, pour fin 2017, des mesures pour mieux diagnostiquer et prendre en charge les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental et accompagner les familles.
« L’autisme est une question majeure qu’il nous faut mieux comprendre, mieux diagnostiquer, mieux accompagner », a insisté, lors de cette séance de lancement de la concertation, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.
Pendant six mois, entre juillet et décembre 2017, des « réunions préparatoires » vont être organisées « dans toute la France », a annoncé Emmanuel Macron, devant un parterre d’une cinquantaine de représentants d’associations et de membres de gouvernement.
Cette concertation doit faire participer les familles et les collectivités territoriales, a précisé le chef de l’État. Celle-ci doit aussi permettre de repérer les actions à mettre en place. À cet effet, cinq groupes de travail vont être constitués, autour des thèmes suivants :
- La scolarité et la formation professionnelle,
- L’insertion dans la société et le monde du travail,
- La recherche,
- Les familles,
- L’accompagnement au changement.
Le 3e plan autisme, couvrant la période 2013-2017, était doté de 205 millions d’euros. Dans un rapport d’évaluation de ce plan, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) ont pointé « des avancées », mais également des lacunes concernant la prise en charge des adultes atteints de ce trouble et l’accompagnement.
Se félicitant de « l’approche transversale » qui va être conduite pendant six mois, le président de la République a mis en exergue deux aspects. Emmanuel Macron demande de « bien articuler le médico-social et le non médico-social », pour assurer un continuum des prises en charge, et « au-delà des enfants, de bien traiter les adultes ».