Quelles sont vos fonctions actuelles et les grandes étapes de votre parcours professionnel ?

Marylin Silvestre : Je suis aujourd'hui Directrice Générale des Services dans une commune de 6 300 habitants. Après une Maitrise STAPS à la faculté des sports de Montpellier suivie d'un premier emploi à la FFvoile Languedoc Roussillon en tant que chargée de mission, je suis entrée dans la FPT en 2004 à la ville de Montpellier, catégorie C en tant qu'assistant d'élu chargé de la démocratie participative. Après avoir passé le concours de rédacteur, j'ai rejoint le cabinet de Georges Frêche au Conseil régional d'Occitanie et suis devenue conseillère municipale dans ma commune pour développer les transports collectifs et le covoiturage. Puis, passage du concours d'attaché et arrivée sur le poste de chargée de communication à la direction emploi formation au Conseil régional d'Occitanie. J'ai ensuite rejoint la direction générale de la Région pour promouvoir la communication interne et les pratiques managériales innovantes avant de rejoindre mon poste actuel de DGS et de passer le concours d'attaché principal.

Si vous deviez décrire votre métier actuel en 3 mots, quels seraient-ils ?

Marylin Silvestre : Aventure humaine, énergivore, Formateur.

Quelles sont les qualités essentielles inhérentes à vos fonctions ?

Marylin Silvestre : Adaptabilité, disponibilité, réactivité, qualités relationnelles.

Qu'est-ce qui vous fait lever chaque matin ?

Marylin Silvestre : Me sentir utile et prendre du plaisir.

Quel est le projet qui vous a le plus marquée et dont vous êtes la plus fière ?

Marylin Silvestre : Devenir DGS. J'avais l'absolue conviction que ce métier m'attendait mais mon parcours préalable ne correspondait pas au parcours traditionnel. J'ai suivi des formations et fait des immersions sur mon temps personnel ce qui m'a confortée dans mon choix. Et un jour, une collectivité m'a donné ma chance.

Avez-vous un rêve que vous souhaiteriez concrétiser ?

Marylin Silvestre : Être DGS était mon rêve professionnel depuis de nombreuses années afin de mettre en place un management sur mesure dans lequel chacun pourrait s'engager, développer sa créativité et sa curiosité. Je pense avoir clairement expliqué ce projet à mes collaborateurs et certains sont en bonne voie et s'épanouissent individuellement au bénéfice du service public. Mon rêve est de convaincre le maximum d'agents que c'est possible.

Sur le plan personnel, je rêve de pouvoir m'extasier en Laponie devant de superbes aurores boréales ou encore de grimper au sommet du Machu Picchu.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marquée dans votre carrière ?

Marylin Silvestre : Une rencontre, particulièrement. Georges Frêche, Président de la région Languedoc-Roussillon auprès de qui j'ai collaboré durant les 3 dernières années de sa vie en tant que chargée de communication événementielle au sein de son cabinet. Il a incontestablement transformé le paysage local et supra local. Un personnage bâtisseur, visionnaire fonceur, roublard qui savait être dur, exigeant, intransigeant avec ses équipes.

Nous avions en tant qu'agent un cap clair à atteindre dans un timing donné. Peu importait la façon de l'atteindre ; ce devait être parfait ! Cette autonomie et cette responsabilité étaient exaltantes.

Quelle est votre citation préférée et pourquoi ?

Marylin Silvestre : J'ai dans ma trousse à outil un panel de citations qui me sont utiles selon les circonstances. Je dirais que les citations qui me « parlent » le plus sont celles des stoïciens (Marc Aurèle, Sénèque). Parce qu'elles me donnent le courage, la force et la foi nécessaires pour affronter mes passages à vide.

Quelle est votre routine quotidienne pour prendre soin de vous ?

Marylin Silvestre : Salutation au soleil et méditation avant de partir au travail puis PPG ou footing en rentrant le soir, s'il me reste assez de temps !

Quels sont les deux changements les plus importants qui ont impacté votre carrière ?

Marylin Silvestre : Une dépression à la suite de conflits familiaux et une réorganisation professionnelle et la crise du Covid.

Propos recueillis par Hugues Perinel

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