L’activité est en hausse de 2 % par rapport à 2011. Paris et sa région accueillent en moyenne 75 congrès par mois. Mais ces congrès – organisés dans des centres ad hoc, des lieux scientifiques, des hôtels pourvus de salles de réunions, etc – ont attiré nettement moins de visiteurs qu’en 2011, soit 625 770, une baisse de 21 % par rapport aux 792 000 accueillis un an plus tôt, selon l’étude de l’OTCP.
Paris et sa région ont hébergé en 2012 moins de « gros » congrès : 17 congrès de plus de 5 000 participants, contre 21 en 2011. À l’inverse, près de la moitié (42 %) des congrès ont compté moins de 200 participants. Près de la moitié (48 %) des congrès parisiens étaient liés au secteur médical, attirant près des deux tiers des congressistes recensés (61 %).
La capitale a notamment accueilli 196 congrès à rotation internationale et au total 232 d’envergure internationale, qui ont généré d’importantes retombées Par ailleurs, 43 congrès ont choisi d’organiser leur première édition à Paris, contre 31 en 2011, relève l’OTCP.
En termes d’impact économique, les congrès à Paris et à proximité ont généré 1 032 milliard d’euros de retombées directes et indirectes en 2012, selon l’Office, soit une baisse de 10 % par rapport à 2011.
Paris peut dire merci aux participants étrangers, qui ont assuré les deux tiers de ce montant (68 %, soit 699 millions d’euros) bien qu’ils ne représentent qu’un peu plus d’un tiers des congressistes. Ils séjournent nettement plus longtemps à Paris que les congressistes français (en moyenne 4,3 jours contre 2,8 pour les Français).
Les congrès internationaux ont généré au total 85 % des retombées économiques, relève l’Office. Le tourisme d’affaires a généré près de 43 % des nuitées de l’hôtellerie parisienne intra muros en 2012 (près de 16 millions de nuitées), contre 57 % pour l’hôtellerie de loisirs (21 millions).
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