Contexte
La multiplication des projets éducatifs territoriaux et l’investissement croissant des collectivités dans le domaine de l’éducation marquent une évolution de l’approche des questions concernant l’éducation, qui devient partagée, globale, transversale, ouverte, participative, stratégique, etc.
Dans les années 1990, avec la création de l’Association internationale des villes éducatrices (AIVE) en 1994 et du Réseau français des villes éducatrices (RFVE) en 1998, une soixantaine de villes du monde entier ont été amenées à avancer une notion nouvelle, celle de « ville éducatrice », qui repose sur la reconnaissance de la ville comme agent éducateur : « Toute une ville est source d’éducation. Elle éduque à travers ses institutions éducatrices traditionnelles, ses projets culturels, mais aussi sa planification urbaine, ses politiques environnementales, ses moyens de communication, son tissu productif et ses entreprises… » (Charte internationale des villes éducatrices).
La Charte des villes éducatrices, revue en 2020 afin d’adapter ses approches aux nouveaux défis et besoins sociaux et éducatifs, a mis l’accent sur les droits civils et politiques de l’enfance, de l’adolescence et de la jeunesse, en visant des mécanismes participatifs de qualité.
Elle est basée sur :
- la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) ;
- la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (1965) ;
- le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels (1966) ;
- la Convention des droits de l’enfant (1989) ;
- la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous (1990) ;
- la 4e Conférence mondiale sur les femmes, tenue à Pékin (1995) ;
- la Déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001) ;
- la Charte mondiale du droit à la ville (2005) ;
- la Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006) ;
- l’Accord de Paris sur le climat (2015) ;
- le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (2015).