Contexte
L’ancien adjoint aux affaires scolaires a vécu : l’adjoint qui traite de l’école et des parents est, ou devrait être, qualifié aujourd’hui d’« adjoint à l’éducation ». Cette dénomination n’est pas neutre, elle signifie :
- que la ville affiche, au-delà de ses compétences obligatoires touchant les écoles, une ambition éducative sous-tendue par des valeurs ;
- que la question scolaire, pour importante qu’elle soit, ne constitue pas le seul domaine de responsabilité de l’adjoint : en fonction des villes, elle peut signifier une délégation du maire portant sur un projet éducatif local (PEL) ou global, un PEDT et son Plan Mercredi sur le champ de l’enfance, voire de la petite enfance ainsi que de la jeunesse et même des adultes.
Le Code de l’éducation fait du directeur d’école l’interlocuteur de la collectivité pour son école ; de fait, la relation entretenue avec l’adjoint à l’éducation structure bien l’ensemble du fonctionnement de l’école, depuis la question de l’inscription des enfants jusqu’à l’aménagement des locaux et l’enjeu des personnels municipaux présents dans l’école.
Dans les villes, dont la taille englobe le territoire d’une ou de plusieurs circonscriptions de l’Éducation nationale, intervient souvent en médiation entre l’adjoint et les directeurs d’école l’inspecteur de l’Éducation nationale (IEN), responsable hiérarchique des enseignants, et ce même si le Code de l’éducation confirme le directeur d’école comme interlocuteur de la municipalité.
Le lien avec les parents, citoyens de la ville, exigeants sur la réussite de leurs enfants et usagers des services périscolaires, traduit une relation spécifique et complexe avec l’adjoint.
La complémentarité de ces trois acteurs (élu, directeur école et parents) illustre bien le principe de coéducation. Elle s’exprime notamment au sein des conseils d’école, et tout particulièrement du PEL et du PEDT.