Dans le cadre de la stratégie gouvernementale « Agir pour les aidants » 2020-2022, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a récemment renouvelé son partenariat avec cinq associations et fédérations engagées dans le soutien aux proches aidants. Cette stratégie poursuit une double ambition : rompre l’isolement des proches aidants et les soutenir dans leur rôle. Pour atteindre ces objectifs, celle-ci comporte deux mesures pilotées par la CNSA. À savoir :
- Organiser des rendez-vous de convivialité, de soutien psychologique de proximité en présentiel ou distanciel ;
- Augmenter l’offre de sensibilisation et de formation pour les proches aidants en présentiel ou distanciel.
Ces mesures visent à accompagner 450 000 proches aidants sur la période 2020-2022, précise la Caisse.
Au cours du premier semestre 2020, la CNSA a donc reconduit son soutien à différents opérateurs nationaux, afin d’accroitre le nombre d’aidants bénéficiaires des dispositifs d’accompagnement. Il s’agit de : l’Association française des aidants (AFA) ; APF France handicap ; l’Union nationale des associations familiales (UNAF) ; la Fédération nationale des aphasiques de France (FNAF), avec le Collège français d’orthophonie (CFO) et la Société de neuropsychologie de langue française (SNLF) ; l’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (UNAFAM). Ces partenariats viennent s’ajouter aux conventions actuellement en cours d’exécution avec : le Comité d’études, d’éducation et de soins auprès des personnes polyhandicapées (CESAP) ; la Croix-Rouge française ; le Groupement national des centres de ressources autisme (GNCRA) ; France Parkinson ; France Alzheimer.
Les programmes mis en œuvre par ces différentes associations visent à apporter aux proches aidants :
- Un soutien individuel ponctuel face à une situation de crise ou par anticipation d’une aggravation de la situation ;
- Un soutien collectif pour permettre aux aidants de rompre leur isolement et d’échanger sur leur vécu et de constituer un réseau de pair-aidants ;
- Un soutien dans les situations de conflits, sous forme de médiation familiale, afin d’éviter une rupture des liens intra-familiaux et une aggravation de la perte d’autonomie ou du handicap ;
- Une sensibilisation ou une information de « premier niveau » s’agissant des caractéristiques de la maladie ou du handicap, des risques liés à la relation d’aide, des droits et dispositifs existants ;
- Une formation collective afin de disposer de repères suffisants sur les effets de la maladie ou du handicap de son proche, sur les droits et dispositifs existants localement, afin de pouvoir se positionner au mieux dans sa relation d’aide.
Cette année, la CNSA consacre environ 5 millions d’euros à ces programmes.