À quand la prise en compte de la pénibilité à l’Éducation nationale ?

Publié le 6 février 2013 à 0h00 - par

C’est ce que réclament 33 % des personnels de l’Éducation nationale à l’égard de leur ministère. Le Carrefour Santé social qui réunit la MGEN, la FSU, l’Unsa-Éducation et le Sgen-CFDT le met en avant au lendemain d’une enquête de terrain rendue publique le 4 février 2013.

À quand la prise en compte de la pénibilité à l’Éducation nationale ?

Trois questions ouvertes ont été soumises aux agents sur leurs attentes vis‐à‐vis de l’Éducation nationale, des organisations syndicales et de leur mutuelle. 5 000 personnels y ont répondu.

Outre la pénibilité au travail, ils exigent que soient aussi pris en compte le stress, la fatigue et les effectifs importants des classes. Ainsi 25 % souhaitent que leur soient donnés « les moyens pour exercer convenablement [leur] métier, par la formation par exemple ». De même, 21 % d’entre eux attendent de leur employeur d’être « écoutés, considérés et respectés dans le cadre de [leur] activité » et souhaitent « la mise en place d’un suivi médical régulier ».