« Nous faisons vraiment tout pour qu’il y ait un professeur devant chaque classe. Et très honnêtement, il y a énormément de situations qui sont complètement résolues », a déclaré Mme Belloubet sur France Inter.
« Je n’exclus pas qu’ici et là, il y ait quelques professeurs absents » soit « parce qu’un professeur est malade depuis hier, soit parce que nous avons eu, sur des disciplines très techniques, une difficulté à recruter », a-t-elle ajouté. « Mais dans l’immense majorité des situations, les professeurs sont là et c’est heureux. »
Les postes d’enseignants non pourvus sont l’un des sujets de la rentrée en raison de la pénurie de professeurs. La crise d’attractivité du métier enseignant perdure, avec plus de 3 000 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé cette année.
« Depuis, nous avons travaillé et nous avons recruté, parfois depuis le 1er juin, des personnels contractuels qui ont suivi pour certains d’entre eux une formation qui leur permet d’être aujourd’hui armés devant les classes », a cependant assuré la ministre.
Pour Mme Belloubet, le recrutement et le renforcement de l’attractivité du métier d’enseignant devront être « la priorité des priorités du prochain ministre de l’Éducation nationale ».
Interrogée pour savoir si elle était candidate à rester à son poste dans un nouveau gouvernement, Mme Belloubet a estimé que l’Éducation nationale avait « besoin de stabilité », « de temps long » et « d’une implication forte ». « Moi ou un autre ou une autre », a-t-elle poursuivi.
Interrogée enfin sur le profil souhaité pour le prochain Premier ministre, elle a estimé qu’il lui « semblait qu’à l’aune des résultats des législatives, il était important d’avoir quelqu’un qui puisse rassembler autour de l’arc républicain » et que « quelqu’un de centre-gauche » lui « semblait pouvoir être dans cette situation ». Mais « ce n’est pas moi qui nomme le Premier ministre », a-t-elle ajouté.
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