Signature de la nouvelle convention État, Unedic, Pôle Emploi

Publié le 23 décembre 2014 à 0h00 - par

À travers cette nouvelle convention tripartite, le gouvernement veut mettre en œuvre « un accompagnement plus efficace pour les demandeurs d’emploi ».

La troisième convention stratégique signée, le 18 décembre, par l’État, Pôle emploi et l’Unedic, détermine les grandes orientations de Pôle emploi pour les quatre années à venir, de 2015 à 2018.

La nouvelle convention tripartite « s’inscrit dans la continuité avec les orientations initiées par la précédente, mais elle marque une nouvelle étape, peut-on lire dans le préambule de ce texte paraphé par l’État, l’Unedic et Pôle emploi. Elle trace la voie pour que Pôle emploi puisse se saisir de toutes les opportunités d’améliorer et d’adapter son action face à un chômage qui, même s’il se réduit dans les années à venir, verra ses contours évoluer avec un risque croissant de chômage de longue durée et des situations durables de chômage récurrent ou d’activité réduite ».

Parmi les « opportunités » offertes à Pôle emploi, figurent les nouveaux droits instaurés pour les demandeurs d’emploi, notamment les droits rechargeables, le compte personnel de formation ou encore le conseil en évolution professionnelle. « Il y a également les évolutions de la gouvernance territoriale, dont il faudra que chacun se saisisse pleinement, insiste la convention. Enfin, les technologies numériques transforment les pratiques de recherche d’emploi, de recrutement, ainsi que l’organisation du travail et les métiers dans l’entreprise »

Selon le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, François Rebsamen, la convention tripartite État-UNEDIC-Pôle emploi 2015-2018 comporte « des avancées majeures ». À savoir :

– Un diagnostic plus approfondi permettant de personnaliser l’accompagnement des demandeurs d’emploi en fonction de leur éloignement du marché du travail, avec la construction d’un parcours mobilisant les nouveaux outils de la formation professionnelle, notamment le compte personnel de formation ;

– Un démarrage plus rapide de l’accompagnement, qui ne devra pas excéder 4 semaines après la demande d’inscription ;

– Un doublement du nombre de demandeurs d’emploi en « accompagnement intensif », qui doit passer de 230 000 à 460 000 d’ici 2017 ;

– Des services web plus performants et plus complets pour simplifier et accélérer les démarches administratives, faciliter la recherche d’emploi et le recrutement ;

– Des conseillers experts dédiés aux entreprises pour répondre à leurs attentes et faire correspondre au mieux offre et demande.

En outre, Pôle emploi devra « améliorer la qualité de la relation aux demandeurs d’emploi et aux entreprises », notamment grâce à la fiabilisation de l’indemnisation, à l’usage du numérique, à l’évolution de certaines modalités de l’accueil physique, à des partenariats pour améliorer la capacité à intervenir dans les zones rurales ou les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

« J’ai la conviction que cette convention, en renforçant Pôle emploi dans sa mission de lutte contre le chômage, conforte le rôle majeur de l’État dans la conduite des politiques de l’emploi », a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.


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