Pour les financements à court terme, le montant des lignes de trésorerie accordées s’établit à 2,3 milliards d’euros au bout d’un an, a précisé la banque. Elle s’était lancée sur ce secteur l’été dernier, à la suite des déboires de l’établissement franco-belge Dexia, leader sur le marché des prêts aux collectivités jusqu’à sa débâcle.
Pour faire face à la demande des petites communes, la Banque Postale a plusieurs fois abaissé le seuil d’octroi de ses crédits. Initialement fixé à 200 000 euros, il s’élève à 50 000 euros depuis le mois de mai. Depuis début juillet, elle a également élargi son offre aux entreprises publiques locales et aux établissements publics de santé.
La Banque Postale est, en outre, actionnaire à hauteur de 5 % de la Société de financement local (Sfil), nouvelle banque des collectivités, aux côtés de l’État (75 %) et de la Caisse des dépôts (CDC).
C’est cette structure, à travers son véhicule de refinancement, qui hérite ensuite des prêts à moyen/long terme accordés par la Banque Postale. Cette dernière finance en revanche les crédits de trésorerie à partir de ses ressources propres.
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