Chercheurs, jeunes, organisations syndicales et employeurs publics sont appelés à participer à cette initiative qui doit nourrir les débats sur l’avenir de la fonction publique à horizon 2035, en s’intéressant notamment aux conséquences de la transition démographique, aux changements dans les services publics, ou à l’évolution des métiers, a annoncé Boris Melmoux-Eude, à la tête de la DGAFP depuis mai.
L’ex-directeur de cabinet d’Amélie de Montchalin lorsqu’elle était en charge de la fonction publique (juillet 2020 à mai 2022) s’exprimait à l’université Panthéon-Sorbonne à l’occasion du 80e anniversaire de cette direction, créée dans l’après-guerre en 1945, et surnommée la « DRH » de l’État (direction des ressources humaines, ndlr).
La fonction publique est traversée par une forte crise d’attractivité, « structurelle, durable et généralisée » à l’ensemble de ses versants (État, hospitalière et territoriale), selon un diagnostic posé entre autres par France Stratégie, un organisme de conseil auprès du Premier ministre.
Les concours sont loin de faire le plein, de nombreux postes ne sont pas pourvus, et les départs volontaires sont en nette augmentation, pointait notamment en décembre cet organisme qui redoutait que la situation s’aggrave à l’avenir.
Dans ce contexte, les « scénarios d’évolution » de la DGAFP seront particulièrement scrutés.
L’administration entend également associer à cette initiative les différentes écoles du service public, l’INSP (ex-ENA), qui forme les hauts cadres de l’administration, ou les Institut régionaux d’administration (IRA), qui forment les attachés d’administrations de l’État.
Copyright © AFP ; « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2025
