Le Collectif Alerte pour un soutien financier accru aux travailleurs modestes

Publié le 4 juillet 2013 à 0h00 - par

Le Collectif Alerte exige que la réforme du RSA activité et de la prime pour l’emploi (PPE) se concrétise avec des crédits à la hauteur des enjeux.

Le Collectif Alerte pour un soutien financier accru aux travailleurs modestes

Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, adopté par le gouvernement le 21 janvier, prévoit une réforme des deux dispositifs de soutien financier aux revenus d’activité des travailleurs modestes, dans le sens d’une éventuelle fusion : le RSA activité et la prime pour l’emploi (PPE).

En effet, le RSA activité connaît un taux de non recours de plus de deux tiers (68 %), ce qui l’empêche d’atteindre sa cible, et la PPE, faute de revalorisation, a perdu son efficacité, rappelle le Collectif, qui fut à l’origine du plan gouvernemental, qui doit s’étaler sur tout le quinquennat de François Hollande.

Le Collectif Alerte soutient cette proposition du plan. Mais le gouvernement fait fausse route en demandant au groupe de travail qui prépare la réforme de le faire « à euros constants », a-t-il expliqué le 3 juillet.

En effet, du fait du non recours massif au RSA activité, c’est chaque année environ 1 milliard d’euros qui ne sont pas dépensés par le Fonds national des solidarités actives et sont donc supprimés dans les lois de finances ! « On ne peut pas faire une réforme pour lutter contre le non recours en profitant financièrement de celui-ci », insiste le Collectif.

Les 38 associations nationales de solidarité regroupées au sein d’Alerte demandent donc au Premier ministre de « réintégrer, dans la base de calcul de la réforme à venir, la totalité des crédits prévus et dus aux travailleurs pauvres ou modestes ».


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