Service civique : un tremplin vers l’emploi

Publié le 27 mars 2013 à 0h00 - par

Pour une large majorité des jeunes volontaires, le service civique aide à trouver un emploi.

À la demande de l’Agence du Service civique, l’institut de sondages TNS Sofres a interrogé près d’un millier d’anciens volontaires, afin de connaître leur opinion sur le service civique et le bilan qu’ils tirent de leur mission. Les résultats ont été rendus publics mi-mars. Près de neuf anciens volontaires sur dix (89 %) se disent satisfaits de leur mission (dont 43 % très satisfaits), contre seulement 11 % qui ne sont pas satisfaits de leur expérience. La quasi-totalité (95 %) de ces jeunes recommanderait à d’autres jeunes d’accomplir un service civique.
 

Un plus dans la recherche d’emploi

Près des deux tiers (61 %) des anciens volontaires estiment que leur expérience de service civique les a aidés ou va les aider à trouver un emploi. Trois raisons principales sont avancées à l’appui de ce constat :

  • Le développement des compétences professionnelles pendant la mission (cité par 72 %) ;
  • Le fait qu’il s’agisse d’une première expérience valorisable auprès d’un employeur (62 %) ;
  • Enfin, la confiance en soi acquise grâce au service civique (53 %).

Par ailleurs, le service civique est très largement mis en valeur dans les CV (80 %) et au cours des entretiens d’embauche (64 %). 62 % de ceux qui l’ont mis en avant lors de ces entretiens jugent que les employeurs ont accordé de l’importance à cette expérience. En revanche, ils sont moins nombreux à avoir obtenu l’appui de la structure où ils ont effectué leur mission (36 %) et à avoir mobilisé leurs relations professionnelles connues pendant leur service civique (32 %). Pour ceux qui ont mis en valeur leur service civique pendant leur recherche d’emploi, près de la moitié (48 %) ont mis l’accent sur les compétences professionnelles acquises ou développées et plus d’un tiers (38 %) sur l’expérience qu’a représenté leur mission.

À l’inverse ceux qui estiment que leur mission ne les a pas aidés ou ne va pas les aider à trouver un emploi citent deux raisons principales : la faible connaissance du service civique par les employeurs (47 %) et le fait qu’ils cherchent un emploi dans un domaine différent de leur mission (43 %). Autre bémol : seul un bon tiers (37 %) des anciens volontaires qui ont mis en valeur leur mission auprès des conseillers du Pôle Emploi ont eu l’impression que ces derniers accordaient de l’importance au fait d’avoir accompli un service civique.

Un impact sur l’orientation professionnelle

Plus des deux tiers (69 %) des anciens volontaires considèrent que leur mission leur a permis d’avoir une idée plus précise de ce qu’ils souhaitent faire dans les mois ou les années à venir. Une petite moitié (47 %) des anciens volontaires affirment que leur expérience dans le service civique a confirmé leur projet professionnel, contre 20 % pour qui elle l’a remis en cause (pour le tiers restant, cela n’a rien changé).

Au final, six mois après leur mission de service civique, les trois quarts (75 %) des jeunes étudient ou travaillent : 35 % des anciens volontaires suivent des études ou une formation, 11 % sont en stage, 29 % travaillent. Seuls 20 % des volontaires interrogés quatre à huit mois après la fin de leur mission de service civique demeurent sans activité.