Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) s’est engagé, le 14 juin, dans « une démarche expérimentale et innovante », en installant un nouveau collège, composé de huit représentants des personnes en situation de pauvreté ou de précarité. La création de ce 8e collège fait suite aux recommandations formulées par un groupe de travail du CNLE en octobre 2011.
À la suite d’un appel à candidatures national lancé par le CNLE en mars 2012, huit organismes ayant pour objet la lutte contre la pauvreté ou l’accompagnement des publics en difficulté ont été sélectionnés. Chacun d’entre eux a proposé deux membres pour siéger dans ce collège (un titulaire et un suppléant) et s’est engagé à les accompagner tout au long de leur mandat, pour faciliter leur participation aux travaux du conseil. En composant ce collège, le comité de sélection a eu « le souci d’assurer la parité femmes-hommes des membres et une diversité des âges, des origines géographiques et des structures d’accueil, pour que les différents types de parcours d’insertion et de situations vécues puissent être pris en compte », explique le CNLE.
Cette expérimentation se veut « une forme de démocratie participative, dont le fonctionnement sera évalué au bout d’un an ». Ses enseignements devront permettre au CNLE de se prononcer sur une évolution des textes régissant sa composition et de « promouvoir un modèle reproductible par les autres instances consultatives nationales ou locales ».