Les Français suivent les prescriptions sportives de leur médecin

Publié le 29 décembre 2017 à 14h14 - par

Une étude de la FFEPGV montre que presque trois quart des Français écoutent les recommandations sportives de leur médecin contre les maladies chroniques.

Les Français suivent les prescriptions sportives de leur médecin

72 % des Français ont déjà suivi la prescription de leur médecin lorsqu’il s’agit de sport. Voilà ce que nous apprend le Baromètre Sport-Santé FFEPGV 2017 paru le 6 décembre 2017. Parmi ces 72 %, 31 % ont respecté les recommandations et continuent même le sport lorsque les ordonnances arrivent à leur terme. Au total, 35 % des Français déclarent avoir été incités par leur médecin à pratiquer une activité physique.

Une prise de conscience générale

Depuis le mois de mars, les médecins peuvent prescrire la pratique du sport à des patients souffrant de maladies chroniques. Aujourd’hui, près de 10 millions de Français souffrent de diabète, des maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, d’un cancer ou d’une autre forme d’affection longue durée. L’impact de la prescription médicale est donc un enjeu majeur de santé publique. « Nous avons la conviction que le sport contribue à un mieux être préventif et aussi curatif dans des contextes spécifiques » explique Patricia Morel, la présidente de la FFEPGV.

À noter par ailleurs, qu’il y a une volonté croissante du corps médical à recommander le sport pour améliorer sa condition physique. Entre 2015 et 2017 la prescription de pratiques sportives par le médecin a progressé de 8 points, passant de 28 à 36 %.

Quelques points négatifs

Quelques zones d’ombre viennent tout de même contrebalancer ces chiffres positifs. D’abord, parmi les 72 % de patients qui se sont vus proposer une activité physique par leur médecin, 28 % d’entre eux affirment ne pas vraiment avoir suivi les prescriptions. À cela s’ajoute que 33 % n’ont pas suivi les recommandations autant qu’ils le devraient par manque de temps. Par ailleurs, le Baromètre explique que parmi les patients concernés par les ordonnances, 64 % ne se sont pas vus préciser quel sport ils devaient pratiquer. Il en résulterait donc un manque de conseils et d’orientation.

Des sports plutôt doux mais variés

Les médecins recommandent le sport dans un objectif de bien-être général. Les activités douces et sans impact aggravant sur la santé sont donc privilégiées. Arrivent en tête, la marche (65 %), la natation (45 %) et le vélo (34 %). On constate ensuite une baisse des pourcentages, avec la gymnastique douce qui arrive en quatrième position (15 %). Suivent la course à pied (13 %) et le fitness (8 %). Les sports collectifs n’arrivent qu’en septième position avec 7 %. Enfin, le trio de queue se compose de sports plus violents, à savoir, les sports de combat (6 %), le tennis (3 %) et pour terminer le golf (2 %).

La FFEPGV, une fédération engagée

« Le sport et la santé sont la colonne vertébrale qui guide toutes les orientations de notre fédération », affirme la présidente de la FFEPGV, Patricia Morel. Première fédération de loisirs sportifs, avec plus d’un demi-million de licenciés, la FFEPGV, est reconnue d’utilité publique depuis 30 ans. Elle a été fondée en 1971 suite la réunion de plusieurs structures fédérales sportives. Elle a pour vocation d’organiser des activités physiques et sportives, orientées vers le loisir et le bien-être.

En 2011, La FFEPGV s’est adjoint les services d’IPSOS pour créer le Baromètre Sport-Santé. L’enquête a été menée sur internet du 12 au 16 décembre 2016 auprès d’un échantillon de 1 802 personnes de plus de 15 ans.


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