![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
Le volontariat ne suffit plus, place à la « responsabilité collective ». Partant du constat que les gardes des médecins libéraux ne parviennent pas à « garantir une couverture complète sur tout le territoire », l’exécutif entend « élargir le vivier » des soignants mobilisables, selon l’amendement déposé mardi 18 octobre 2022. À titre d’exemple, un infirmier pourrait, sur demande du Samu, « évaluer en premier lieu le patient et la nécessité d’intervention » d’une ambulance. La mesure serait « assortie de contrôles et de réquisitions en cas de défaut de fonctionnement ».
« La permanence des soins ne doit pas reposer que sur l’hôpital public ou que sur les médecins », a défendu la députée Stéphanie Rist, mardi 18 octobre 2022 lors d’une conférence de presse de l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).
La rapporteure du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui sera débattu dans l’Hémicycle à partir de jeudi 20 octobre 2022, a expliqué que cette proposition était remontée de débats locaux dans le cadre du volet santé du Conseil national de la refondation (CNR). « On met dans la loi l’objectif vers lequel on veut aller », mais « l’amendement ne précise pas d’emblée toutes les conditions, notamment de financement », a-t-elle ajouté, renvoyant ces détails pratiques aux « premiers arbitrages » du CNR Santé, attendus « fin décembre 2022, début janvier 2023 ».
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