Ce nouvel arrêté qui s’accompagne d’un autre arrêté relatif aux conditions d’accréditation des organismes procédant aux mesures d’empoussièrement en fibres d’amiante dans les immeubles bâtis paru le même jour innove en contraignant à établir une stratégie de prélèvement avec un échantillonnage pour la détermination des concentrations en fibres d’amiante en suspension dans l’air. En revanche, le texte reste muet sur la métrologie des fibres courtes d’amiante (0,5 microns < L< 5 microns) dont la cancérogénicité ne peut être éliminée selon le rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) de février 2009. Ce rapport préconisait leur mesure en présence de matériaux dégradés (en particulier les sols en vinyle-amiante) et la définition d'une dose plafond. L'AFSSET recommandait également d'abaisser la valeur réglementaire pour les fibres longues (5 fibres/L).
Posté le 05/09/11 par Rédaction Weka