C’est en réponse à la proposition de Jean-François Copé que Luc Chatel a fait cette annonce. En effet, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait envisagé la création d’un examen, en fin de CM2, « de validation des savoirs fondamentaux ».
Pour la communauté éducative (parents, syndicats enseignants, mouvements complémentaires de l’école et associations pédagogiques), c’est surtout un moyen de trier les élèves et de rétablir, peu ou prou, le système élitiste antérieur : une provocation presque, alors même que les élèves en fin de scolarité obligatoire (donc à la fin du collège) sont censés maîtriser le socle commun de connaissances et de compétences.
Le ministre de l’Éducation nationale ne semble pas séduit par la suggestion de Jean-François Copé : « Qu’est-ce que vous faites des 25, 30, peu importe le nombre, des élèves qui n’ont pas ce diplôme ? Vous les laissez en CM2 une année, deux années, trois années. Le redoublement n’est pas la réponse. » Un bon point, monsieur le Ministre !