Ce plan « inédit », élaboré avec la Direction régionale des Affaires culturelles, les forces de l’ordre, les pompiers et les différentes collectivités locales, met en place « une doctrine opérationnelle uniformisée » pour préserver un bien ou un site culturel en cas de sinistre le menaçant.
Cette « adaptation de la doctrine Orsec » au volet patrimoine doit « améliorer la coordination » entre services de l’État et collectivités concernées, « identifier les sites patrimoniaux à enjeux forts et prévoir un vivier de lieux de stockage temporaires potentiels » en cas de crise, détaille un communiqué.
Au total, 2 447 biens culturels, 1 215 monuments historiques et six sites classés par l’Unesco sont concernés par ce dispositif dans le département.
« L’attachement de nos concitoyens à ce patrimoine n’est plus à démontrer. Il est ainsi de notre devoir collectif de travailler pour ne pas voir détruits les monuments et le patrimoine dont nous avons hérité », déclare le préfet de Gironde, Étienne Guyot, cité dans le communiqué.
Hors Île-de-France, la Gironde est le département qui compte le plus d’édifices culturels protégés, et Bordeaux la deuxième ville après Paris, selon la même source.
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