Les programmes d’ETP sont désormais autorisés pour une durée de quatre ans par les ARS, conformément à un cahier des charges national en précisant les objectifs, la population concernée, les modalités d’organisation, les compétences des professionnels qui réalisent le programme, l’évaluation, les sources prévisionnelles de financement. Selon le bilan dressés par 25 ARS sur les premières autorisations délivrées au 1er mars, il apparaît que 2 508 dossiers d’ETP ont été examinés dont 1 796 ont été autorisés. Dans près de 75 % des cas, c’est « un hôpital qui est promoteur du programme », a indiqué Stéphanie Portal, chargée de mission à la DGS. Dans les autres cas, le promoteur est un service d’hospitalisation à domicile (HAD) ou un centre de maladie rare (environ 20 %), un centre de soins de suite et de réadaptation (SSR, près de 9 %), les réseaux de santé (8 %), les maisons de santé pluridisciplinaires ou centres de santé (4 %), ou autres (4 %). En revanche, peu de programmes sont portés par des associations de patients.
Parmi les pathologies concernées, le diabète est de loin la plus représentée (environ 30 % des programmes autorisés), suivi par les maladies cardiovasculaires (15 %), les maladies respiratoires (12 %), la stomathérapie (6,2 %), l’insuffisance rénale chronique (4,8 %), le VIH-sida (5 %), les maladies rares (2,9 %). La psychiatrie et les maladies mentales font l’objet de seulement 2 % des programmes autorisés.
La HAS, qui doit évaluer ces programmes au terme des quatre années d’autorisation, travaille actuellement sur un guide méthodologique pour faire réaliser une auto-évaluation des programmes d’ETP demandée chaque année au promoteur. Elle a également prévu de donner aux promoteurs un rapport d’activité-type pour avoir un modèle commun à tous les programmes.
Les trois quarts des programmes d’éducation thérapeutique du patient autorisés sont portés par des hôpitaux
Publié le 23 mai 2011 à 0h00 - par Rédaction Weka
Selon les indications données par une représentante de la direction générale de la santé (DGS) lors d’un colloque organisé le 17 mai, près de 75 % des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP) autorisés par les agences régionales de santé (ARS) sont portés par des établissements de santé ; 30 % des ces programmes concernent le diabète.
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