Alors qu’entre 2007 et 2013, le score moyen était resté stable (250 points), il baisse de 12 points en 2018, indique la Depp, la division des statistiques du ministère de l’Éducation.
Cette étude, appelée Cedre, est conduite tous les cinq ou six ans auprès de 6 000 élèves de fin de collège, selon un échantillon représentatif. L’évaluation comprend des QCM et des questions ouvertes avec production d’écrits, à partir de textes, cartes et documents, mais aussi des supports variés tels que des vidéos, des animations interactives.
Entre 2007 et 2013, la répartition dans les groupes de niveaux n’avait pratiquement pas évolué. En revanche, dans la dernière étude, un glissement du pourcentage d’élèves des groupes de niveau élevé vers les groupes de niveau faible est observé. En effet, le pourcentage d’élèves dans les groupes de faible niveau atteint 21,6 % (contre 15 % en 2007 et 15,4 % en 2013). De même, le pourcentage d’élèves dans les groupes les plus performants était resté stable entre 2007 et 2013 (26,9 % en 2007 et 28,1 % en 2013), mais il diminue en 2018 pour atteindre 19,9 %.
Par ailleurs, alors que jusqu’ici les garçons se plaçaient devant les filles, leurs scores s’équilibrent en 2018.
La plupart des élèves (69,1 %) trouvent intéressant ce qu’ils font en sciences et 72,1 % disent participer en sciences parce qu’ils aiment faire des expériences. Cependant, seuls 39,2 % des professeurs déclarent faire manipuler les élèves régulièrement.
La Depp s’est aussi penchée sur l’élémentaire et note qu’en fin d’école primaire, le niveau des acquis des élèves en sciences est stable depuis onze ans.
Source : Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Depp, 2019
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