À la rentrée sportive 2024-2025, dans la foulée des JO, le nombre de licenciés tous sports confondus avait augmenté de 3,8 %, met en avant le ministère.
« Cette hausse devrait se poursuivre en 2025-2026. Certaines fédérations bénéficient pleinement de l’effet Jeux de Paris-2024, à l’image du tennis de table (+ 23 %) et du badminton (+ 19 %), des disciplines qui présentent l’avantage de pouvoir être facilement pratiquées dans les gymnases scolaires », souligne-t-il. Mais, « malgré les efforts réalisés, plusieurs fédérations sportives ont indiqué que leurs clubs avaient dû refuser de prendre des nouvelles licences faute de créneaux disponibles dans les équipements sportifs habituels », poursuit le ministère.
Il rappelle qu’en avril dernier, Marie Barsacq et la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne « avaient annoncé leur volonté d’ouvrir plus largement les équipements sportifs des établissements scolaires et d’enseignement supérieur aux clubs et associations sportives, avec une première expérimentation dans huit académies partout en France ». À la suite de ces premiers tests, les ministres ont fixé « un objectif d’ouverture de 100 % d’équipements sportifs scolaires et universitaires d’ici à la fin de l’année (scolaire, NDLR) 2027, afin de mieux répondre à l’afflux de licenciés », est-il précisé.
Sur les 28 000 équipements sportifs scolaires seuls 5 000 sont ouverts aux clubs
Actuellement en France, sur les quelque 28 000 équipements sportifs utilisés par les scolaires, notamment pendant leurs cours d’EPS – essentiellement des gymnases, mais aussi des terrains multisports ou des dojos –, « seuls 5 000 sont ouverts aux associations, aux clubs, le soir et le week-end », a précisé mardi 2 septembre à la presse Marie Barsacq, en déplacement au collège Solveig Anspach à Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui mutualise son équipement sportif depuis l’an dernier avec le club local de tennis de table.
La circulaire sera signée « dans les prochains jours », a poursuivi la ministre des Sports, qui a également indiqué que des discussions seraient menées avec les parties prenantes « pour lever les freins » pouvant subsister, par exemple en termes de sécurité pour les équipements situés à l’intérieur des établissements scolaires et qui ne disposeraient pas d’accès pour le grand public.
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