Longtemps sous les radars des politiques publiques, les communes de moins de 3 500 habitants, classées « peu denses » ou « très peu denses » au sens de l’Insee, bénéficient d’un programme « France ruralités » annoncé en juin par la Première ministre Élisabeth Borne et doté d’environ 2 milliards d’euros.
Principal pilier de ce plan, « Villages d’avenir » doit apporter une aide technique aux communes pour mettre en œuvre leurs projets : réhabilitation de bâtiments, développement de services ou réouverture de commerces de proximité, aménagement de pistes cyclables ou voies piétonnes, équipements de loisirs, ainsi que des projets liés à la transition écologique comme le développement d’énergies renouvelables.
Pour accompagner les élus, 120 chefs de projets placés auprès des préfectures ont été recrutés.
Le programme démarrera le 1er janvier 2024 pour trois ans, soit jusqu’à fin 2026, ce qui devrait permettre de labelliser « trois vagues de communes », selon l’entourage de Dominique Faure, précisant que 80 % des communes candidates ont été sélectionnées, environ 27 par département. Il s’agit de communes d’en moyenne 889 habitants.
Sur le plan du financement des projets en eux-mêmes, ce que ne prévoit pas « Villages d’avenir », Dominique Faure a annoncé que l’État pourrait abonder « à hauteur de 40 %, dans la limite d’un million d’euros, si le département et la région financent chacun 20 % du total ».
Après « Action cœur de ville » lancé en 2018 pour redonner de l’attractivité aux centres-villes des villes moyennes, le gouvernement a lancé en 2019 un « agenda rural » assorti de quelque 200 mesures, puis « Petites villes de demain » en 2020 à destination des villes de moins de 20 000 habitants.
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