Ce pacte de Milan, datant de 2015, est basé sur l’échange d’expériences, partant du principe que des solutions locales pourront contribuer à relever des défis mondiaux en matière de politique alimentaire. Ce pacte entre édiles de grandes villes du monde entier aborde des questions plus larges : biodiversité, lutte contre la faim, préservation de l’eau ou lutte contre le réchauffement climatique.
Le sommet de Montpellier vise notamment à mettre les politiques locales en lien avec l’agenda 2030 des Nations Unies et ses 17 objectifs de développement durable.
Au côté de maires et élus de nombreuses villes à travers le monde comme Cordoba (Argentine), Ouagadougou (Burkina Faso) ou Colombo (Sri Lanka), des experts, chercheurs, membres d’agences des Nations Unies et représentants de la société civile participent à cette réflexion globale qui doit aboutir à une déclaration commune mercredi.
La réunion abordera notamment la question de l’élaboration d’une agriculture urbaine, durable et équitable, de systèmes d’approvisionnement et de distribution alimentaire efficaces, de la sensibilisation de la population au gaspillage alimentaire ou encore des moyens destinés à assurer la sécurité alimentaire dans des contextes climatiques et politiques difficiles.
De nombreuses ONG chercheront également à faire entendre leurs voix et leurs revendications au sein de la réunion et à l’extérieur du Corum, où elle se déroule.
Ainsi des militants de Greenpeace seront sur place lors de l’ouverture, lundi, « pour rappeler aux maires la nécessité de réduire la consommation de viande et produits laitiers à l’échelle locale », assure l’ONG dans un communiqué.
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