« Je vous annonce que nous allons débloquer une enveloppe pour financer 1 000 places supplémentaires », a déclaré le Premier ministre devant des membres du personnel de cet établissement et des élus locaux.
« Ça nous amène à 6 500 places au total pour ces femmes et ces enfants », a précisé ensuite la ministre déléguée chargée de l’Égalité Femmes hommes Élisabeth Moreno.
Alors que des associations s’interrogent sur la réalité des 1 000 places déjà annoncées l’an passé, lors du lancement du Grenelle des violences conjugales, Mme Moreno a assuré que celles-ci « ont bien été créées ».
« Et je vais tout mettre en œuvre pour que les 1 000 autres le soient et que l’on s’assure que la cartographie de ces nouveaux hébergements soit équitable, que l’on soit dans les zones rurales, urbaines ou en Outre-mer », a-t-elle ajouté.
Des critiques ont également entouré le financement : l’appel à projet prévoit un coût moyen de 25 euros par jour et par place, alors qu’une prise en charge adaptée « nécessiterait une dépense de 40 à 50 euros », ont récemment critiqué dans un rapport les sénateurs Arnaud Bazin (LR) et Éric Bocquet (PCF).
« 25 euros, je n’ai pas l’intention de m’arrêter à cela », a garanti Mme Moreno.
« Nous sommes en train de travailler sur ce sujet. Il ne s’agit pas d’héberger les femmes dans n’importe quelles conditions », a-t-elle insisté.
Mme Moreno a également indiqué que 15 nouveaux centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales seraient inaugurés en 2020 et 15 autres en 2021.
Lors de sa visite, M. Castex a par ailleurs incité les victimes à « sortir de l’ombre ».
« Il faut dire aux femmes : ne restez pas dans cette situation, venez vers nous, venez vers le service public déposer plainte, nous allons aussi nous occuper de vous », a-t-il plaidé.
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