Près de Bordeaux, exit la barquette plastique à la cantine, place au contenant végétal

Publié le 1 mars 2018 à 15h45 - par

Les cantines de six communes du nord de l’agglomération bordelaise s’apprêtent à remplacer les traditionnelles barquettes en plastique, soupçonnées d’être nocives, par des barquettes végétales compostables, a annoncé l’intercommunalité du Haut Médoc.

Près de Bordeaux, exit la barquette plastique à la cantine, place au contenant végétal

Le syndicat intercommunal (SIVOM) du Haut Médoc, qui regroupe les communes girondines de Blanquefort, Bruges, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Ludon-Médoc et Parempuyre, a décidé de renoncer au plastique dans la restauration collective en utilisant d’ici juin 2018 des barquettes « 100 % en fibre végétale » pour livrer à ses 35 restaurants collectifs, essentiellement scolaires, « plus de 1 million de repas par an ».

Selon certains spécialistes, le chauffage des barquettes plastiques favoriserait la migration de substances chimiques, tels que les perturbateurs endocriniens, néfastes pour la santé.

Pour répondre à une demande des élus, lors de l’élaboration en 2016 d’un nouveau cahier des charges de son contrat avec le SIVOM, la société Ansamble avait proposé dans son offre de développer « une solution innovante de barquettes 100 % végétales et compostables ».

Ansamble a confié à la société Cellulopack, située à Castelsarrasin (Tarn et Garonne), le développement d’un « process d’élaboration de barquettes 100 % végétales ». La fibre végétale utilisée pour la fabrication de ces barquettes provient de l’usine International Paper implantée à Saillat, en Haute Vienne, précise le SIVOM.

Des tests réalisés dès 2017 ont permis d’établir que ces barquettes une fois broyées sont entièrement compostables en quelques semaines.

À Bordeaux, le maire Alain Juppé s’est résolu à supprimer la vaisselle en plastique dans les cantines de la centaine d’écoles que compte la ville pour mettre un terme à des mois de polémique. Des parents et des conseillers municipaux d’opposition dénonçaient en effet le risque d’une migration de substances chimiques du plastique dans les aliments, malgré des analyses commanditées par la ville qui n’avaient détecté « aucun impact sur les activités des hormones ».

Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2018


On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Éducation »

Voir toutes les ressources numériques Éducation