Réforme des rythmes scolaires : activités annexes presque partout, malgré des difficultés

Publié le 6 novembre 2015 à 17h17 - par

Les activités périscolaires prévues par la réforme des rythmes scolaires ont été mises en place dans la quasi-totalité des communes concernées, malgré des difficultés.

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C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de plus de 9 000 communes au printemps dernier par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), en coopération avec l’Association des Maires de France (AMF).

À la rentrée 2014, 98 % des élèves du primaire « avaient accès à de nouvelles activités périscolaires (Nap) (dans 93 % des communes) sur les heures dégagées par la réforme ».

Cette généralisation de la mise en place de la réforme s’est faite en dépit du constat selon lequel 92 % des communes ont rencontré des difficultés pour mettre en œuvre la réforme.

Sans surprise, la première difficulté rencontrée concerne toujours le financement des activités périscolaires, pour 71 % des villes (pour 63 % de celles qui ont mis en place la réforme en 2013 et pour 73 % de celles qui l’ont installée l’année suivante).

Viennent ensuite et à proportions égales la « disponibilité de locaux » pour organiser les Nap et les « difficultés de recrutement » des personnels d’animation (53 % de l’ensemble des communes).

En ce qui concerne le financement, les communes interrogées ont déclaré un coût annuel moyen brut par enfant inscrit de 223 euros pour l’année scolaire 2014-2015.

Malgré cela, même en recul, la gratuité reste la règle pour une large majorité de communes (66 %, contre 76 % à la rentrée 2013), le fait de rendre payantes ces activités étant le plus sûr moyen de faire chuter le taux d’inscription.

En ce qui concerne le contenu, les activités culturelles et artistiques sont plébiscitées par 94 % des communes, suivies des activités physiques et sportives (87 %), des jeux collectifs (84 %), des jeux calmes, repos et détente (70 %) et des ateliers de lecture ou d’écriture (56 %).

À la rentrée de 2014, dans l’ensemble des classes de primaire, la répartition de ces activités sur quatre jours dans la semaine est restée de très loin, malgré un recul, le mode d’organisation le plus fréquent : il concerne 53 % des communes pour les classes de maternelle (contre 73 % à la rentrée 2013) et 49 % pour les classes élémentaires (72 % à la rentrée 2013).

 

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