![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
« Avec les conditions de travail et les salaires que nous avons en ce moment », il ne sera pas possible de convaincre les jeunes médecins « de rester à l’hôpital public », a alerté le président d’Action Praticiens Hôpital (APH), Jean-François Cibien, lors d’une conférence de presse organisée à Paris.
Pour « casser les départs », l’union syndicale Action Praticien Hôpital (APH), rassemblant la Confédération des Praticiens des Hôpitaux (CPH) et Avenir Hospitalier (AH), réclame notamment la revalorisation de la permanence des soins, « vécue comme une contrainte ».
Selon eux, la rémunération des gardes effectuées par les médecins à l’hôpital public devrait être doublée et les astreintes, actuellement rémunérées 42,64 euros brut, passer à 200 euros brut.
L’APH juge également nécessaire « l’attribution de quatre ans d’ancienneté à tous les praticiens nommés avant le 1er octobre » (les autres ayant déjà eu cette bonification), et que soit « calculé correctement le temps de travail ».
Une « meilleure visibilité sur le nombre d’heures réalisées » par les médecins permettrait d’éviter que le temps de travail ne « déborde tout le temps » comme actuellement et de faire en sorte que les médecins soient « rémunérés pour le travail fait au quotidien ».
« Nous n’arrivons plus à assurer notre mission de service public », a dénoncé Anne Geffroy-Wernet, secrétaire générale de l’union syndicale Avenir Hospitalier, pointant du doigt « un « danger pour les patients ».
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