Le ministère de la Santé a « acté malheureusement l’absence de création de nouvelles places d’appartements de coordination thérapeutique (ACT) avec hébergement » en 2024, a-t-il indiqué dans un communiqué de presse.
En revanche, l’administration s’est engagée à commencer à travailler « dès juillet » à une programmation quadriennale des places, conformément à la demande du secteur qui souhaite avoir de la visibilité sur les années à venir, a-t-elle salué.
Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) comportant un hébergement sont destinés à des personnes atteintes de maladies chroniques en situation de fragilité psychologique et/ou sociale nécessitant des soins et un suivi médical.
Il existe aujourd’hui environ 3 700 logements de ce type en France, mais la demande est largement plus forte, avec 2 851 personnes éligibles qui n’avaient pas pu être prises en charge en 2022.
Les occupants peuvent rester 18 à 24 mois avant de devoir trouver une autre solution d’hébergement. Selon la Fédération, 60 % d’entre eux retrouvent un logement à l’issue de temps en ACT.
Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) sont apparus au moment de l’épidémie de sida, lorsque des malades se retrouvaient à la rue avec un besoin de soins important.
Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) permettent de libérer des lits à l’hôpital
Leur usage s’est progressivement élargi avec le soutien de l’État. Aujourd’hui les patients atteints de cancer représentent plus de la moitié des demandes, selon la Fédération.
Les acteurs du secteur font valoir que les ACT permettent de débloquer des lits d’hôpital, en offrant une issue à des patients qui ont besoin de soins mais n’ont plus de logement ou sont trop isolés socialement.
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