Aide aux personnes âgées : l’intersyndicale n’a pas été reçue à l’Élysée

Publié le 22 février 2019 à 10h51 - par

L’intersyndicale du secteur de l’aide aux personnes âgées avait choisi ce jeudi 21 février pour remettre ses revendications au président de la République. Sans succès.

Aide aux personnes âgées : l'intersyndicale n'a pas été reçue à l'Élysée

Depuis le début de l’année, les syndicats du secteur de l’aide aux personnes âgées ont multiplié les réunions ou assemblées générales dans les établissements et services. Objectif : organiser 1 000 AG pour recueillir les doléances et les revendications des salariés. À ce jour, quelque 600 se sont tenues.

Ce jeudi 21 février 2019, les dix organisations syndicales réunies en intersyndicale – CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UFAS, UNSA – et l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) avaient décidé de se rendre à l’Élysée pour demander au président de la République de les recevoir. Une délégation devait remettre au chef de l’État, ou à l’un de ses conseillers, les centaines de motions adoptées, ainsi que les 30 000 cartes pétitions rédigées à son attention. Ces cartes pétitions rappellent les revendications portées en commun par les dix syndicats coalisés et l’AD-PA depuis octobre 2017 et la grève très suivie du 30 janvier 2018.

« Le 21 février, nous irons à l’Élysée pour aller chercher les réponses aux revendications ! », clamaient l’intersyndicale et l’AD-PA à la veille de leur action. En vain. Aucune délégation n’a été reçue à l’Élysée. La présidence de la République n’a même pas accepté de réceptionner les motions et les cartes pétitions. Les leaders du mouvement ont donc promis de revenir. D’autant que, « depuis plus d’un an, rien n’a véritablement changé dans les conditions de travail des personnels, ni dans l’accompagnement des personnes âgées », répètent les syndicats et l’AD-PA. Aussi, la délégation attendait de cette hypothétique audience des réponses à ses « revendications urgentes », notamment en termes d’augmentation des effectifs et des salaires. « Le gouvernement doit prendre la mesure de la situation intenable dans le secteur et de l’exaspération des salariés, qui ne cesse de grandir.

Sans réponse aux revendications, l’intersyndicale n’aurait pas d’autres choix que de décider des suites en organisant la grève ». Les dix organisations syndicales et l’AD-PA devaient donc se retrouver le 21 février après-midi au siège de FO Services publics et de santé pour décider des suites à donner au mouvement dans le secteur de l’aide aux personnes âgées.


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