Journée de solidarité : le gouvernement justifie l’usage des crédits

Publié le 21 mai 2013 à 0h00 - par

À la veille du lundi de Pentecôte, le gouvernement a rappelé les enjeux de la Journée de solidarité, créée après la canicule de 2003.

Journée de solidarité : le gouvernement justifie l’usage des crédits

La Journée de solidarité a été instituée à la suite de la canicule de l’été 2003, qui a provoqué le décès de 15 000 personnes âgées en quinze jours en France. Dix ans après cette terrible tragédie, le gouvernement a réaffirmé, à la veille du lundi de Pentecôte, qu’il était « pleinement engagé auprès des personnes âgées et handicapées ».

Au-delà de la nature de cette contribution, cette Journée de solidarité « a permis d’affecter des moyens conséquents à l’amélioration de la prise en charge des personnes âgées et handicapées », rappelle le ministère délégué chargé des Personnes âgées et de l’Autonomie. La création de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) « a permis de garantir une affectation des crédits médico-sociaux au secteur, que ce soit pour renforcer les effectifs dans les établissements d’accueil des personnes âgées et handicapées, ou pour investir et moderniser les établissements, via l’utilisation des réserves », ajoute-t-il. Ce que contestent vivement nombre d’associations du secteur.

Depuis un an, le gouvernement « veille tout particulièrement à réduire la sous-consommation des crédits médico-sociaux et à affecter ces crédits au plus près des besoins de terrain. Cet effort sera poursuivi. Chaque euro voté par le Parlement doit être dépensé, et bien dépensé, pour améliorer la vie des personnes âgées et handicapées », plaide la ministre, Michèle Delaunay.

La nouvelle contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) vient renforcer ces moyens et « contribuera, dès 2014, au financement de la loi sur l’autonomie, qui sera prête à la fin de cette année ».