Sobriété énergétique : des bonnes pratiques pour les structures accueillant des personnes âgées

Publié le 8 décembre 2022 à 10h20 - par

Le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées a conçu un dépliant consacré à la température en hiver au sein des établissements et services pour personnes âgées.

Les personnes âgées sont plus vulnérables face aux changements de température que le reste de la population. En effet, la sensation de froid, notamment, augmente avec l’âge, du fait d’une détérioration des capacités de la régulation thermique. En conséquence, les personnes âgées se réchauffent plus lentement et les troubles de la vascularisation périphérique avec extrémités froides entraînent une augmentation importante des pertes caloriques. En outre, les troubles de la régulation thermique sont aggravés par la dénutrition, certains traitements et l’inactivité physique.

Face à ces constats, afin de guider les gestionnaires d’établissements et de services accueillant des personnes âgées, le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes âgées a publié, fin novembre, un dépliant consacré à la température en hiver au sein de ces structures. Objectif du Gouvernement : « Concilier respect du bien-être et de la santé des résidents avec sobriété énergétique ».

Voici les bonnes pratiques préconisées par le ministère.

Dans les locaux accueillant habituellement les résidents :

  • Température moyenne de 20° à 22° ;
  • Éviter de dépasser 24° ;
  • La nuit : possibilité de baisser de 2 à 3°, sans descendre sous 18°.

Dans les autres locaux :

  • Application des recommandations standard.

Ces bonnes pratiques ont été élaborées par le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, en concertation avec les Agences régionales de santé (ARS) et les acteurs de terrain, en s’appuyant sur une expertise scientifique. Celles-ci doivent être adaptées en fonction de :

  • La situation des résidents : sensibilité individuelle, habillement, activité… ;
  • Le bâti : isolation (température des parois, fenêtres de mauvaise qualité, présence de ponts thermiques…), hygrométrie (ventilation, échanges aéraulique…) ;
  • Le système de chauffage de la structure et les possibilités d’action sur la régulation de la température.