![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
La réforme des retraites, c’est pour bientôt, et pour beaucoup de femmes fonctionnaires, celles mères de trois enfants, cela signifie la perte du droit au départ anticipé. Résultats, au lieu des 15 000 départs anticipés classiques de mères de familles nombreuses, elles sont 30 000 cette année à bénéficier de ce dispositif, avant sa quasi-disparition, d’après Les Échos. Ouvert aux femmes ayant quinze ans d’ancienneté jusque fin juin, ce droit au départ anticipé sera ensuite réservé à celles ayant quinze ans d’ancienneté et étant à cinq années maximum de la retraite.
En soi, l’afflux n’est pas une surprise, l’administration l’ayant anticipé. Mais son ampleur, elle, dépasse les prévisions, et explique en partie que les suppressions de postes seront plus nombreuses en 2011 que prévues, et, par effet de balancier, moins nombreuses en 2012.
Ainsi 18 000 femmes ont déjà fait valoir ce droit au cours du premier semestre 2011, soit 4 000 de plus que prévu, d’après Les Échos, notamment dans la fonction publique hospitalière, chez les infirmières, qui représente 55 % des départs enregistrés par la CNRACL (Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, qui comme son nom ne l’indique pas, gère aussi les retraites de la FPH).
Autre secteur bien concerné le phénomène, l’Éducation nationale, qui représente, toujours selon Les Échos, l’essentiel des 10 000 à 11 000 départs qui devraient avoir lieu en 2011. Et qui ne seront pas compensés, les effectifs des concours étant déjà fixés.
Un phénomène qui bouscule donc un peu la réduction du nombre de fonctionnaires engagée par le gouvernement, bien qu’à terme l’équilibre devrait être conservé.
