L’ophtalmologie prisée par les étudiants en médecine en 2013

Publié le 10 octobre 2014 à 0h00 - par

L’ophtalmologie est arrivée en tête des spécialités les plus prisées par les étudiants en médecine ayant réussi les épreuves classantes nationales (ECN), l’ancien internat, la médecine générale restant parmi les moins attractives, selon une étude publiée lundi 6 octobre par le ministère de la Santé.

En 2013, l’ophtalmologie était la spécialité la plus attractive pour les futurs internes, devant la néphrologie, selon le tableau dressé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en fonction notamment du nombre de postes offerts dans une spécialité, des demandes des étudiants et de leur classement.

Suivent la radiologie, la dermatologie et la cardiologie, en tête d’une hiérarchie « stable d’une année sur l’autre », selon la Drees, qui précise que les disciplines les plus prisées « sont, en général, les spécialités médicales dont le mode d’exercice dominant est pour la plupart d’entre elles libéral ».

En bas de tableau se trouve, comme en 2012, un groupe de spécialités « plutôt salariées qui peinent à recruter les internes les mieux classés aux épreuves classantes nationales (ECN) » : la génétique médicale, la psychiatrie, la biologie médicale, la santé publique et la médecine générale, devant la médecine du travail, relève l’étude.

Avant-dernière en termes d’attractivité, la médecine générale parvient toutefois à recruter « à tous les niveaux du classement » grâce à un nombre de postes plus important, précise la Drees.

Comme en 2012, la psychiatrie, la médecine générale, la médecine du travail et la santé publique n’ont pas pourvu tous leurs postes.

Autre fait notable, l’inégale répartition des hommes et des femmes selon les spécialités, en raison de préférences distinctes, selon l’étude. Ainsi, si les femmes représentent 59 % des internes en 2013, elle constituent les trois quarts des internes en pédiatrie, en gynécologie-obstétrique en encore en gynécologie médicale. « A contrario, elle sont moins de 40 % parmi les internes en médecine nucléaire, neurochirurgie, chirurgie générale et anesthésie-réanimation », poursuit l’étude.

Enfin, « la mobilité géographique continue d’être importante », plus de la moitié des étudiants changeant de région à l’entrée en 3e cycle. Parmi eux, les deux tiers le font par choix. Montpellier, Lyon, Rennes, Grenoble ou encore l’Ile-de-France figurent parmi les zones les plus attractives et parviennent à pourvoir presque tous leurs postes, contrairement aux « moins attractives (Reims, Antilles-Guyane, Angers, Brest et Nancy) ».

A l’issue des ECN de 2013, 7 623 étudiants ont été affectés à l’un des 7 903 postes d’interne disponibles.

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