Contexte
La réussite éducative et l’éducation prioritaire sont au cœur du débat éducatif de ce début d’année 2015. La transformation des internats d’excellence en internats de la réussite, la modification de la cartographie et des modalités de fonctionnement des zones d’éducation prioritaire (ZEP issues de la loi Savary de 1981) en réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+) et la modulation des moyens attribués aux établissements en fonction de critères sociaux semblent indiquer un retour à la gestion territoriale de l’éducation prioritaire.
Il y a dix ans déjà, le Haut Conseil de l’éducation constatait la récurrence d’un phénomène déjà bien identifié, à savoir que l’abandon et le décrochage scolaires sont bien un problème à la fois social et éducatif et pas seulement pédagogique au sens strict (les apprentissages dans les différentes disciplines).
La place du CPE n’est pas ambiguë dans cette refondation de l’école de la République : il est directement concerné par les priorités de conforter une école bienveillante et exigeante, et par la mise en place d’une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire.