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RSDE : Rejets de Substances Dangereuses dans les Eaux
Le dérèglement climatique engendre de fortes répercussions dans le monde entier, notamment sur le cycle de l’eau. Il est nécessaire de faire attention à son utilisation, mais aussi à sa qualité. Ainsi, l’action de RSDE dispose de plusieurs objectifs afin de limiter l’impact de la pollution sur les eaux nationales en France.
Qu’est-ce que c’est que le RSDE ou recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans les eaux ?
Le RSDE, ou recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans les eaux, a été déployé en 2002 par le ministère chargé de l’environnement. Cette recherche a pour objectif principal de renforcer la lutte contre la pollution des eaux. Cette pollution serait, entre autres, réalisée par des entreprises ou des particuliers pollueurs. En effet, ces derniers pourraient émettre des substances dangereuses pour l’écosystème et pour l’être humain, qui seraient évacuées par le biais des eaux usées pour retourner dans l’environnement. L’intérêt même d’une telle mesure est, par conséquent, de réduire les rejets, les émissions et les pertes non volontaires de substances ou de nouvelles substances mentionnées dans une liste mise à jour de manière régulière. L’objectif affiché est de protéger la biodiversité et l’environnement, que ce soit la faune ou la flore locale, ainsi que la consommation des résidents des zones à risque. En effet, certaines substances peuvent être néfastes pour l’organisme et entraîner, sur une certaine durée de consommation, des maladies graves et dégénératives.
Comment l’action nationale de RSDE permet de lutter contre la pollution ?
Pour ces 106 substances détectées, chacune dispose d’une limite qui ne doit pas être dépassée lors des analyses. D’autres doivent être éradiquées pour ne plus être présentes dans l’eau. Ainsi, des enquêtes sont menées en fonction du type de substance prélevé dans une station d’épuration.
Par exemple, parmi les substances à enjeux, nous pouvons retrouver différents types de métaux, comme le mercure. Si une telle substance est retrouvée, une enquête est menée pour retrouver qui est l’émetteur. D’autres substances comme les pesticides, les hydrocarbures ou encore les phtalates, ont pu être retrouvées lors d’analyses.
Comment est effectué le contrôle de la recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans les eaux ou RSDE ?
Pour lutter contre la prolifération et le rejet de substances nocives dans l’environnement, que ce soit dans les rivières ou dans les stations de traitement des eaux usées, des mesures ont été prises. De ce fait, une analyse RSDE est effectuée de manière régulière, soit dans les stations, soit dans les cours d’eau. Une liste des substances a été établie et ces dernières sont classées en fonction de leur degré de présence et de nocivité. En 2021, un contrôle a été réalisé pour mesurer la présence de ces micropolluants dans la nature et dans les stations de traitement des eaux usées. Ce n’est pas moins de 96 substances en entrée de station et 89 substances en sortie de station qui ont été relevées. Parmi ces substances, de nombreuses ne sont pas dangereuses pour l’être humain. Toutefois, elles ne devraient pas être présentes dans l’eau. Ce constat permet aux autorités de définir les secteurs d’activités qui peuvent être polluants avec pour objectif de mettre en place des politiques publiques permettant de mieux protéger leur secteur d’activité afin d’éviter le rejet de ces substances nocives. Diverses institutions, dont l’INERIS, sont chargées de gérer le traitement de ces résultats pour en effectuer une synthèse nationale.
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