La maîtrise des risques et la sécurité sanitaire au quotidien

 
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Partie 2 - Principes et méthodes générales de la maîtrise des risques

2/12 - L’analyse préliminaire des risques

L’analyse prévisionnelle des risques, ou analyse préliminaire des dangers, méthode inductive qui partant de la cause du dysfonctionnement essaie d’en déterminer les conséquences afin de construire des actions de maîtrise. Elle présente des avantages certains, notamment en termes de facilité d’appropriation par les professionnels.

Historique

L’analyse préliminaire des risques (APR) est une méthode issue du monde industriel. Sous le nom d’analyse préliminaire des dangers, elle a été utilisée pour la première fois au début des années 1960 aux États-Unis dans le cadre de l’analyse de sécurité de missiles à propergol ; elle a ensuite été utilisée dans l’industrie aéronautique et notamment chez Boeing. Depuis, cette utilisation s’est généralisée à de nombreuses industries : chimie, nucléaire, aéronautique. En France, elle est recommandée par l’Union des industries chimiques depuis le début des années 1980. Son utilisation dans le monde de la santé est récente.

Définition

L’analyse préliminaire des risques est une méthode d’usage très général couramment utilisée pour l’identification des risques au stade préliminaire de la conception.

L’APR est une méthode dite inductive ; l’analyse a pour point de départ la cause du dysfonctionnement pour en déterminer les conséquences. On dit généralement que l’on part des causes pour identifier les effets.

 

L’APR est en général utilisée lorsqu’on étudie un système pour lequel les risques sont nouveaux et que peu ou pas d’informations sont disponibles pour les analyser ou les évaluer.

L’APR est une méthode participative : il est fait appel à l’expérience et au jugement des acteurs.

À partir d’une décomposition fonctionnelle du système, les éléments dangereux sont définis et on procède par itérations pour étudier les conséquences des défaillances des différentes fonctions ou sous-fonctions du système. Pour chaque défaillance, la fiabilité des barrières ou des sécurités existantes est étudiée, les actions de réduction des risques sont recensées puis mises en œuvre après hiérarchisation.

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