« On nous dit que les collectivités dépensent trop d’argent et l’État a commencé à leur couper les vivres. En même temps, on nous colle des dépenses très lourdes, comme la réforme des rythmes scolaires », a déploré Alain Juppé lors d’un point de presse, à l’issue d’une réunion des maires de l’agglomération. Ces maires le soutiennent pour prendre la tête de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), où la droite est arrivée majoritaire à l’issue des élections municipales.
À Bordeaux, la mairie avait fait le choix de n’appliquer les nouveaux rythmes scolaires, réforme emblématique du ministre de l’Éducation Vincent Peillon, qu’à la rentrée 2014. Début 2013, Alain Juppé avait évalué le coût total de l’application de la réforme dans sa ville à une somme allant de deux à quatre millions d’euros. « La question va se poser : ou bien l’État compense les dépenses supplémentaires, ou bien on diffère la réforme », a estimé Alain Juppé, au lendemain d’une vague bleue qui a vu l’UMP rafler la majorité des grandes villes. « J’ai bien l’intention de rentrer en contact avec l’Association des maires de France ou l’Association des maires des grandes villes de France, pour que nous entamions une démarche collective », a-t-il ajouté.
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Retour sur l’expérimentation de la semaine de 4,5 jours qui débute à l’école Sanquer en septembre 2009. Elle concerne 7 classes, soient 170 élèves.