À 14h30, la mobilisation s’avère peu suivie parmi les 5,8 millions d’agents publics que l’on dénombre au total dans les trois versants.
Outre la fonction publique d’État (FPE) et ses 2,5 millions d’agents, parmi lesquels on dénombre 29 000 grévistes dans l’Éducation nationale, le ministère a annoncé un taux de grévistes de 6,8 % dans la fonction publique hospitalière (FPH) et de 4,20 % dans la fonction publique territoriale (FPT).
À titre de comparaison, lors de la dernière mobilisation d’ampleur le 5 décembre 2024 sous le gouvernement de Michel Barnier 18,61 % des agents de la FPE étaient en grève à la mi-journée, et 19 % en fin de journée, à l’appel d’une intersyndicale large.
Hormis la CGT, première force syndicale dans l’ensemble de la fonction publique, et Solidaires, les syndicats n’avaient pas clairement appelé à la mobilisation et à la grève le 10 septembre, la plupart des organisations préférant appeler à la mobilisation le 18 septembre.
« Les revendications du 10 septembre sont à géométrie variable », a regretté auprès de l’AFP le secrétaire général de Force ouvrière Fonction publique, Christian Grolier, précisant que « la majorité de nos troupes a préféré se réserver pour le 18 septembre ».
Une quarantaine d’antennes départementales du syndicat avaient toutefois appelé à la grève le 10 septembre, a-t-il indiqué.
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